Une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a révélé la mise en œuvre d’une pratique commerciale trompeuse à l’occasion de la vente de parfums dans douze pharmacies. Les pharmaciens entretenaient la confusion entre les parfums vendus dans leurs officines et les parfums de marques de luxe françaises.
En 2022 et 2023, le service national des enquêtes de la DGCCRF a constaté, dans douze pharmacies, une pratique commerciale trompeuse visant à entretenir la confusion dans l’esprit des consommateurs entre les parfums standards vendus par ces officines, et des parfums de marques très connues du grand public. « Les officines présentaient ainsi leurs parfums comme des équivalents de parfums célèbres, grâce à un tableau de concordance – donné par le fabricant – permettant d’associer les propriétés de chaque parfum à celles d’une fragrance commercialisée par une grande marque de luxe, dont de nombreuses marques françaises », précise la DGCCRF dans un communiqué du 12 décembre. « Cette pratique avait également pour effet de porter préjudice à la renommée des marques auxquelles les parfums vendus étaient assimilés », ajoute l’instance.
Des procès-verbaux ont été établis par les enquêteurs à l’encontre de ces douze pharmacies, et transmis aux parquets compétents. Les pharmaciens concernés s’exposent, pour ce délit de pratique commerciale trompeuse, à une amende dont le montant peut s’élever jusqu’à 300 000 euros.
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