LA COMMISSION d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) de Bordeaux a rejeté la semaine dernière la demande d’une Girondine de 29 ans, Leslie Pervieux, souffrant de séquelles consécutives à un AVC qu’elle attribue à la prise d’une pilule de 3e génération. Les juges ont en effet estimé que le lien de causalité entre la prise de cette pilule et l’AVC n’était pas établi. Au contraire du cas de la Bordelaise Marion Larat, ouvrant la voie à sa plainte au pénal, fin 2012, Leslie Pervieux n’a, elle, pas porté plainte au pénal ni saisi la justice administrative, pour éviter une procédure interminable aux multiples interlocuteurs, a expliqué son avocat, Me Lafforgue. Elle a saisi directement la Civi, institution du tribunal de grande instance (TGI), qui statue sur les demandes d’indemnisation présentées par des victimes d’infractions. Le mois dernier devant la Civi, Me Lafforgue avait plaidé une triple faute : celle des médecins prescripteurs, celle de l’État, dont la pharmacovigilance n’a « pas été à la hauteur », et celle du fabricant sur la vigilance et l’information sur les risques. La Civi n’a retenu ni la faute des médecins ni celle de l’État et du fabricant. Me François Lafforgue a l’intention de faire appel de cette décision.
Pilule de 3e génération
Une Girondine déboutée
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Publié le 23/10/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3125
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