L’UJCD-Union dentaire, syndicat représentatif des chirurgiens-dentistes, a récemment décidé d’attaquer en justice la société Santéclair en portant une « action en annulation » contre cette société, arguant que ses activités et pratiques ne sont pas licites. La directrice générale de Santéclair, Marianne Binst, n’a pas tardé à réagir. « Ces attaques sont d’abord médiatiques, explique-t-elle dans la lettre électronique de l’« Espace social européen ». La stratégie est de récolter le plus de votes possibles lors des prochaines élections et apparemment s’en prendre aux réseaux est un thème qui rapporte des voix ». Pour Marianne Binst, c’est clair, « l’idée de dissoudre Santéclair n’a aucun fondement juridique ». Et de rappeler le taux particulièrement élevé du renoncement aux soins dans ce secteur. « Nous venons de faire une étude sur 500 devis : 38 % des patients n’ont pas réalisé le plan de soins prothétiques proposé et 17 % y ont renoncé partiellement. Les réseaux permettent en partie d’y remédier mais cette mise en concurrence est insupportable pour les syndicats de chirurgiens-dentistes », souligne la directrice générale de Santéclair.
La société ne souhaite d’ailleurs par s’arrêter là et annonce avoir lancé il y a quelques jours un appel d’offres pour un réseau en chirurgie orthopédique « zéro reste à charge » pour les patients. Ce réseau, dont l’ouverture est prévue début 2016, proposera une sélection d’établissements de santé offrant « la meilleure qualité de prise en charge » pour quatre interventions (prothèse de hanche, de genou, chirurgie des ligaments et méniscectomie).
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