La hausse des prix des matières premières aura sans aucun doute un impact au deuxième et au troisième trimestre. S'il est encore trop tôt pour préjuger des effets de l'inflation, David Syr, directeur général adjoint du GERS Data, identifie néanmoins une légère tendance haussière sur les segments observés, la santé familiale (selfcare) et la beauté. Le premier marché a connu une augmentation de 2,2 points en janvier et février, de 2,3 points en mars. Rien d'anormal jusqu'à présent puisque les hausses de prix interviennent généralement en début d'année. À suivre de près néanmoins. La beauté, quant à elle, démontre une tendance plus marquée au mois de mars avec une hausse des prix de 2,4 %, contre 1,7 % les deux mois précédents.
Les titulaires pourraient être tentés d'absorber la hausse de leurs charges par une augmentation de leurs prix. Toutefois, les experts recommandent la plus grande prudence sur une indexation à l'inflation des prix des produits en vente libre. « Il ne faut pas négliger l'aspect concurrentiel de l'environnement dans lequel se situe l'officine. Par ailleurs, les Français sont actuellement très attentifs au pouvoir d'achat, en termes d'image une hausse des prix serait malvenue », estime Louis Maertens, expert-comptable associé du cabinet FFC.
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