Jamais à court d’un « marronnier » (sujet saisonnier que l’on retrouve chaque année), radios et chaînes de télévision nous ont abreuvé mardi d’informations sur la rentrée scolaire, en se penchant avec émotion, amour, tendresse et compassion sur le sort de nos pauvres enfants soumis au stress du retour à l’école. Et les enseignants, alors ? Et les parents ? Vous croyez que c’est drôle, pour le salarié, de retrouver la galère d’un emploi où il faut être « performant » pour justifier ses émoluments, ou pour le patron de faire les fiches de paie ? Soyons sérieux : pour l’immense majorité d’entre nous, la révolution, ce serait de zapper la rentrée, de ne pas reprendre le travail, de prolonger les vacances, d’aller au bout de sa flemme, quitte à en payer les conséquences plus tard. Il n’y a rien de pire que d’avoir des responsabilités, rien de plus exaltant que de les ignorer, rien de plus triste que le réalisme et rien de plus merveilleux que le rêve.
HUMEUR
Zapper la rentrée
Publié le 03/09/2015
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RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3196
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