L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) appelle à une concertation plus poussée et approfondie avec l’ensemble des acteurs concernés pour réécrire les articles fondamentaux du projet de loi de santé et aboutir à des mesures cohérentes et optimales pour réformer le système de soins français.
Après la vaccination, le conseil d’administration de l’ANEPF a pris position sur plusieurs autres aspects du projet de loi porté par Marisol Touraine et entend réaffirmer ses convictions pour que le système de santé français préserve son « excellence », comme la ministre de la Santé le rappelle, et qu’il gagne en efficience.
L’ANEPF veut réaffirmer qu’elle est attachée au développement d’un accompagnement pluri-professionnel optimisé pour les patients, se traduisant notamment par un échange de données facilité entre professionnels de santé. L’organisation estudiantine appelle donc de ses vœux la mise en place, entre autres, d’un vrai dossier patient partagé, cœur d’une coopération entre professionnels renforcée, mais aussi d’un réel suivi au long terme du patient qui fait largement défaut aujourd’hui. De plus, des mesures précises doivent être arrêtées pour éclaircir les volontés de l’État en matière d’insertion des jeunes pharmaciens adjoints dans le capital des sociétés d’exercice libéral (SEL).
L’ANEPF reconnaît qu’une révision du système de santé est nécessaire, mais demande aujourd’hui auprès de Marisol Touraine une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par ce projet de loi afin de trouver des solutions aux problématiques soulevées par les professionnels de santé.
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