À nouveau en vigueur depuis samedi, l’état d’urgence sanitaire réintroduit des mesures prises en mars dernier et en prolonge d’autres qui avaient perduré depuis la fin du confinement.
Le décret du 14 octobre, qui déclare l’état d'urgence sanitaire à compter du 17 octobre 2020 à 0 heure sur l'ensemble du territoire français, amène à réintroduire certaines mesures dérogatoires qui avaient été prises au début du confinement. Comme l’indique le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), sont ainsi réinstaurées la substitution des dispositifs médicaux (DM), en cas de rupture, ainsi que les modalités de remplacement en cas de difficulté d'approvisionnement en concentrateur d'oxygène individuel. Par ailleurs, les délais d'évacuation des DASRI sont prolongés.
De même, l’état d’urgence sanitaire prolonge les mesures concernant la dispensation de Rivotril (clonazépam) voie orale en cas de difficultés d'approvisionnement en midazolam, les télésoins et la réalisation des TROD sérologiques en officine ainsi que la distribution gratuite aux patients des masques chirurgicaux (hors stock d'État).
Enfin, l’autorisation de fabrication et de vente de SHA tout comme l’encadrement de leur prix, y compris celui des masques chirurgicaux, tel que prévu par le décret du 10 juillet 2020, sont également prolongés.
Interprofessionnalité
IatroPrev : les pharmaciens de quatre régions rejoignent l’expérimentation
Virus respiratoire syncytial
Bronchiolite : il est encore temps de protéger les bébés nés avant septembre
Exercice professionnel
Démarche qualité à l’officine : plus que quelques jours pour s’autoévaluer
Étude
Plus d'une pharmacie sur sept affiliée à l’une des sept principales enseignes