Pour accompagner les soignants confrontés à des patients présentant des « symptômes prolongés après Covid-19 », la Haute Autorité de santé (HAS) diffuse des « réponses rapides ». Le but : « aider les professionnels de santé à identifier et prendre en charge ces patients ». En effet, environ 50 % des personnes ayant été infectées présentent encore au moins un des symptômes initiaux quatre semaines plus tard, plus de 10 % à 6 mois et environ 5 % à 9 mois. La HAS définit la prise en charge optimale à proposer et note que l'état de santé s'améliore alors de façon progressive, en général en quelques mois. Cette prise en charge personnalisée peut inclure des traitements symptomatiques, du repos et une réadaptation respiratoire et/ou un ré-entraînement progressif à l'effort.
En complément, la HAS publie des fiches techniques précisant les explorations cliniques et paracliniques nécessaires, ainsi que les éléments de traitement de premier recours pour les principaux symptômes ou atteintes d'organe identifiés. Ces symptômes prolongés peuvent concerner aussi bien des Covid graves que modérés ou légers et la première difficulté est de savoir les différencier des complications de la pathologie. Quant aux facteurs de risques d’un Covid long, les experts n’ont pas encore de réponses précises mais ils notent qu’il s’agit le plus souvent de femmes (70 %) en âge de procréer, dont un certain nombre présente des allergies, alors que les Covid sévère touchent plutôt des hommes de plus de 50 ans avec au moins un facteur de comorbidité tel que l’obésité ou l’hypertension artérielle.
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