Objets de discussion avec l’assurance-maladie, des oxymètres de pouls devraient prochainement être disponibles à l’officine à la location. Sur prescription médicale, ils seront remboursés aux patients de 65 ans et plus ou à risque de Covid grave, positifs au Covid-19 et pris en charge en ambulatoire.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a confirmé que les discussions avaient avancé avec l’assurance-maladie concernant la mise à disposition de saturomètres pour les patients positifs au Covid-19 et suivis en ambulatoire. L’assurance-maladie prévoit le remboursement à la location de ces saturomètres – et non à l’achat comme l’avait préconisé la FSPF – pour les patients de 65 ans et plus ou à risque de Covid grave, sur prescription médicale limitée à une semaine et renouvelable une fois.
Un projet d’arrêté est en cours de rédaction, il prévoit actuellement un tarif de mise à disposition, comprenant la désinfection de l’appareil et l’explication de son utilisation aux patients, de 5 euros. À cela s’ajoute le tarif de location de 3,30 euros la semaine, donc 6,60 euros pour deux semaines maximum. Soit un total possible de 11,60 euros pour le pharmacien. Les saturomètres mis à la location devront impérativement avoir un marquage CE et la norme ISO 80601-2-6 pour pouvoir faire l’objet d’une prise en charge par l’assurance-maladie.
Ce projet d’arrêté fait suite aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) en faveur de la mise à disposition d’oxymètres pour les patients Covid + suivis en ambulatoire à risque de Covid grave, de plus de 65 ans ou présentant des symptômes respiratoires. Elle préconise une utilisation au moins trois fois par jour « jusqu’à J14 après le début des symptômes ou après la date du test positif si le patient est asymptomatique ».
A la Une
La CNAM repère 1 100 fraudes en pharmacie en 2024
Contraceptifs à risque très faible de méningiome
Désogestrel, Nexplanon : pas d’IRM systématique
Gestion des ruptures de stocks
Préparations magistrales de quétiapine à 50 mg : le tarif est désormais fixé
Pénuries
Gestion des ruptures de médicaments : peut-on mieux faire ?