À la demande de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), une tolérance est désormais mise en place lorsqu'un collaborateur est testé positif au Covid-19 et que tous les membres de l'équipe officinale sont des cas contacts.
Comme l'indique la FSPF, lorsqu'un membre de l'officine est testé positif au Covid-19, toute l'équipe étant considérée comme cas contact, la caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) pouvait jusqu'alors demander au titulaire de cesser l'activité. Une décision à fort impact économique pour les pharmacies concernées et qui ne permettait pas de préserver l'accès aux médicaments pour la population. C'est pourquoi la FSPF a saisi le ministère de la Santé pour demander la mise en place d'une procédure similaire à celle existant dans les établissements de santé.
Le syndicat a été entendu. Une tolérance est désormais appliquée dans le cas des officines dont les collaborateurs ont été en contact avec une personne testée positive, dès lors qu'ils sont asymptomatiques. Le maintien en poste est possible, « sous réserve de la bonne application des consignes » suivantes : autosurveillance des symptômes, test RT-PCR entre J +5 et J +7 du dernier contact et au maximum à 7 jours du premier contact si celui-ci a persisté, mesures strictes d'hygiène et distanciation physique avec notamment le port systématique du masque. La FSPF précise que les consignes des agents des CPAM ont été modifiées en conséquence et sont immédiatement applicables.
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