Des chercheurs canadiens ont mis au point un implant vaginal à libération lente contenant de l'hydroxychloroquine, qui encouragerait les lymphocytes T à ne pas réagir face au VIH, ce qui empêcherait le virus de les corrompre et d'infecter l'organisme.
Selon l'étude sur des lapins, à paraître dans le numéro de mai du « Journal of Controlled Release », l'hydroxychloroquine utilisée au point d'infection permet d'encourager les lymphocytes T à ne pas répondre à l'infection et donc à empêcher la transmission du VIH. Partant du principe que les médicaments administrés par voie orale n'arrivent pas systématiquement au point d'infection, les chercheurs de l'université de Waterloo, en Ontario, ont imaginé la mise au point d'un implant vaginal qui diffuserait lentement l'hydroxychloroquine vers les parois vaginales.
Ils expliquent avoir été inspirés par de précédentes recherches menées sur des femmes prostituées au Kenya, qui avaient mis en évidence la séronégativité de certaines d'entre elles alors qu'elles avaient des rapports non protégés avec des clients séropositifs, grâce à des lymphocytes T naturellement immunisés et donc non réactifs. Testé sur les lapins, cet implant a permis de réduire significativement l'activation des lymphocytes T. Les auteurs ne savent pas encore si cet implant pourrait être suffisamment efficace pour être utilisé seul ou s'il sera nécessaire de le combiner avec d'autres stratégies de prévention du VIH.
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