L’assurance-maladie compte sur les pharmaciens pour déployer le dossier médical partagé (DMP).
Après de nombreux rebondissements, le développement du DMP a finalement été confié à l'assurance-maladie (voir notre article « abonné »). La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, souhaite qu’il soit « totalement déployé d'ici à la fin de l'année 2018 ». Une généralisation à l’ensemble du territoire à laquelle les pharmaciens sont invités à participer activement. Pour cela, l’avenant n° 11 à la convention pharmaceutique signé en juillet 2017 prévoit une rémunération d’1 euro par DMP ouvert. « Si l’on ne veut pas que le DMP soit l’Arlésienne, il faut en créer massivement », explique Annelore Coury, directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM), lors du salon PharmagoraPlus des 7 et 8 avril.
L’organisme payeur est ambitieux : « Nous visons les 40 millions de DMP en 2022 », indique la représentante de la CNAM. Selon elle, les éditeurs de logiciels devraient être prêts en juin ou juillet ; l’assurance-maladie lancera de son côté une campagne d’information sur le DMP auprès du grand public en septembre-octobre.
Au-delà de la possibilité de créer des DMP, les officinaux pourront également les consulter. « Les pharmaciens disposent d’une grille d’habilitation extrêmement large, ils ont accès à tout », souligne Annelore Coury. Ils pourront en effet accéder à toutes les informations médicales et biologiques, comme les médecins et les infirmiers.
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