On sait quand on y entre, mais pas si on en sortira… C'est le problème avec le coma. Pourtant, le coma à durée indéterminée - l'autre CDI - pourrait bien disparaître du vocabulaire médical.
Une certaine sorte de coma, en tout cas, ceux qui suivent un arrêt cardiaque. C'est ce que laissent entendre les résultats d'une étude parue en février dernier dans la revue « Lancet Neurology ». Selon ses auteurs, une technique particulière d'IRM serait capable de pronostiquer les chances de réveil des patients au bout de six mois. Au cœur du test, la mesure de la désorganisation des mouvements de l'eau dans la substance blanche. Au-dessus d'un certain seuil, le patient se réveillera. En dessous d'un autre, le pronostic sera plus sombre. L'intérêt de cette mesure ? Décider avec un niveau de preuves très élevé de la poursuite, ou pas, des traitements. La mesure se situe entre les deux seuils ? La sagesse commande d'attendre, préconise le Pr Louis Puybasset, de l'hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) qui a piloté l'étude.
Avec l'AFP.
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