Les adeptes de la sédentarité et du « ne rien faire » peuvent être rassurés, ou presque. Une étude parue la semaine dernière dans le « British Journal of Sports Medicine » montre en effet que le maintien d'une activité physique, même d'intensité légère, suffit à réduire le risque de décès.
Jusqu'à présent, seule une activité modérée à vigoureuse durant au moins 2 h 30 chaque semaine - en séance d'au moins 10 minutes - était officiellement préconisée pour améliorer l'espérance de vie. L'étude observationnelle menée sur 1 200 Britanniques depuis 1978, aujourd'hui septuagénaires et octogénaires, montre que la durée totale du temps consacré à l'exercice compte plus que la façon dont il est réparti. Jardiner, marcher à vive allure, promener le chien, toutes ces activités, même si elles sont menées une dizaine de minutes à chaque fois, ont abaissé le risque de décès de 40 % par rapport à celui des intégristes de la sédentarité. De fait, un célèbre Britannique résumait le secret de sa forme par la formule « Scotch, cigares, no sport ! ». L'homme, qui a atteint sans encombre les 90 ans, avait presque raison quant au troisième ingrédient de sa recette.
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