C'est le soulagement pour Élisabeth Barichard. Treize années après avoir été autorisée par la préfecture à transférer son officine dans le centre commercial à moins de deux kilomètres de son emplacement originel, la titulaire vient de recevoir un courrier lui annonçant que les confrères opposés à son projet abandonnaient leurs poursuites.
Si la première attaque est venue de l'Ordre des pharmaciens qui a obtenu l'annulation de sa licence en 2007, récupérée en décembre de la même année en appel et reperdue en juin 2009 devant le Conseil d'État, les procédures suivantes sont le fait de sept confrères de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). Ils accusent Élisabeth Barichard de capter la clientèle de passage dans le centre commercial, causant un préjudice aux officines alentour, et d'avoir obtenu une autorisation de transfert ne répondant pas aux critères d'installation et de transfert. S'ensuivra l'attribution de 5 licences au fur et à mesure que la justice les annule. La 5e licence sera finalement la bonne.
Les trois derniers requérants ont vendu ou cessé leur activité, ils n'avaient donc pas d'intérêt à poursuivre leur action. Élisabeth Barichard a finalement gagné, mais regrette que la justice n'ait jamais reconnu son bon droit.
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