Effet de la crise ou tendance de fond ? Ces élections aux URPS passionnent de moins en moins les pharmaciens peu sensibles à leurs enjeux régionaux, ni même à leurs conséquences dans les négociations avec l’assurance-maladie. En 2015, déjà, le taux de participation avait reculé de trois points à 59,40 %. Cette année, l’érosion se confirme et le taux de participation passe sous la barre des 50 %. Avec 47,05 %, c’est donc moins d’un titulaire sur deux qui s’est rendu aux urnes – électroniques —.
Même si les pharmaciens restent les professionnels de santé libéraux les plus assidus à ces élections suivis des chirurgiens-dentistes (42,48 %) des kinés (25,40 %) et enfin des médecins (22,66 %, 23,74 % pour les généralistes) et des infirmiers (19,83 %).