Les inhibiteurs de la protéine PCSK9 (alirocumab, evolocumab) représentent une nouvelle génération de médicaments hypolipémiants. Ils sont utilisés par voie injectable sous-cutanée tous les 15 ou 30 jours et sont bien tolérés. Ils permettent une réduction du LDL-C de l’ordre de 60 %, en plus d’un traitement par statine, et ainsi une diminution significative des infarctus du myocarde, AVC et hospitalisations pour revascularisations. « Leur autorisation de mise sur le marché européenne est large, mais en France, ils ne sont prescrits qu’en prévention secondaire (après un accident cardiovasculaire) et remboursés par la sécurité sociale seulement dans ce cas », regrette le Pr Éric Bruckert de l’hôpital de La Pitié Salpêtrière à Paris. Leurs indications sont limitées aux patients HF homozygotes en aphérèse ou aux patients HF hétérozygotes qui ne sont pas aux objectifs thérapeutiques sous traitement hypolipémiant maximum toléré et nécessitant une aphérèse.
Une nouvelle classe thérapeutique prometteuse
Publié le 27/10/2022
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Source : Le Quotidien du Pharmacien