L’allergie est une pathologie encore mal connue. Avant de bénéficier d’un diagnostic précis et d’un traitement adapté, il faut souvent compter sept d’années d’errance thérapeutique. Éternuements, obstruction des voies nasales, écoulement démangeaisons…, les symptômes sont nombreux et plus ou moins associés, mais la rhinite allergique est le trouble le plus persistant. Sa prévalence est de 25 à 35 %, elle peut devenir chronique et se compliquer en asthme.
Actuellement, les solutions thérapeutiques proposées sont la désensibilisation et/ou des médicaments de type antihistaminiques et des sprays nasaux, mais les demandes naturelles non pharmacologiques des patients sont grandissantes. Dans ce contexte, le principe de photothérapie a toute sa place. Cette méthode, basée sur les propriétés physiques des rayonnements lumineux, est déjà largement utilisée pour traiter de maladies de peau comme le psoriasis. C’est essentiellement la combinaison des lumières rouge et infrarouge qui a démontré des effets bénéfiques sur la muqueuse nasale pour soulager les symptômes de la rhinite allergique. Pour rendre l’utilisation de la méthode pratique, peu intrusive et accessible à tous en toute sécurité, le Laboratoire Urgo a conçu le dispositif médical électronique Humer Stop Allergies. Il est équipé de 2 embouts nasaux recouverts d’une housse de protection en silicone qui s’adaptent et adhèrent à la cavité nasale.
Principe de fonctionnement
Le dispositif émet 2 longueurs d’onde spécifiques : la lumière rouge agit sur les cellules en empêchant la libération de l’histamine, et permet de réguler le processus immunitaire et inflammatoire dans la muqueuse nasale. La lumière infrarouge favorise l’augmentation de la circulation sanguine dans la cavité nasale et la chaleur dégagée est perçue comme un signal anti-inflammatoire qui va guider les cellules de défense sur le site de l’inflammation, permettant de limiter l’effet de l’histamine. L’action est immédiate et ne procure aucune gêne ni irritations, la muqueuse nasale n’étant pas en contact direct avec les rayonnements.
Il s’utilise deux à trois semaines avant les périodes d’exposition aux allergènes, pendant une crise dès les premiers symptômes, ou toute l’année dans les cas d’allergies aux acariens. Selon les résultats de l’étude clinique Kennedy R.Roberston, en 2020, incluant des patients allergiques aux pollens, poils d’animaux et acariens, l’intensité de plusieurs symptômes de la rhinite allergique est rapidement réduite : - 35 % d’éternuements et - 29 % d’écoulement nasal versus placebo. Les contre-indications concernent l’enfant de moins de 6 ans, les porteurs de dispositifs implantés type pacemaker, les cas de polypose, déviation de la cloison nasale, lésion de la muqueuse nasale, troubles du rythme cardiaque. Le dispositif est recommandé par l’Association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) et il est disponible en pharmacie.
D’après une visioconférence d’Urgo.