La varicelle a beau être la maladie infantile la plus contagieuse et la plus fréquente (700 000 cas par an en France), être bénigne dans la grande majorité des cas et guérir en une dizaine de jours, ses symptômes sont pénibles pour l’enfant… et les parents. Maux de tête, fièvre modérée (< 38 °C) et surtout boutons et vésicules sur la peau et les muqueuses provoquant de fortes démangeaisons et le besoin de se gratter.
« L’éruption peut se limiter à quelques vésicules ou bien évoluer en deux ou trois poussées pour couvrir progressivement tout le corps, parties génitales et bouche comprises. Un enfant peut avoir jusqu’à 2 000 vésicules !, détaille le Dr Martine Tassone, généraliste homéopathe à Salon-de-Provence. Il faut éviter à tout prix que l’enfant se gratte au risque d’entraîner une surinfection et de garder des cicatrices indélébiles. »
Règles d’hygiène et soins locaux
Hormis les formes graves, très rares chez l’enfant (2 % de complications), liées à une immunodépression ou une comorbidité, la varicelle n’est pas une urgence et le pharmacien est à même de conseiller les parents, parfois paniqués et souvent hésitants. En préambule, il convient de leur rappeler les règles d’hygiène et les soins locaux qui s’imposent pour soulager l’enfant et réduire le risque de grattage. Laver l’enfant au savon noir et le sécher soigneusement en tamponnant la peau et en évitant de frotter, laver fréquemment ses mains, couper ses ongles et les brosser au savon, utiliser un antiseptique incolore sur les boutons et bannir talc, poudres et crèmes contenant antibiotique, antiviral, antiprurigineux ou anesthésique qui favorisent la surinfection des lésions cutanées.
Ensuite, il est bon de leur expliquer que la maladie étant virale, un antibiotique est inutile - sauf en cas de surinfection bactérienne - et que le traitement est purement symptomatique : du paracétamol si l’enfant supporte mal la fièvre et, si nécessaire, un antihistaminique (sur prescription) pour diminuer le prurit.
Jusqu’ici, le pharmacien n‘avait pas d’autres médicaments à conseiller aux parents inquiets. L’arrivée de Varésol, sans effets secondaires ni interaction médicamenteuse et facile à administrer, apparaît comme une solution adaptée aux enfants, unique en OTC, pour calmer rapidement et en toute sécurité les éruptions. Et rassurer les parents. Ses trois composants - Rhus toxicodendron 15 CH, Croton tiglium 9 CH et Mezereum 15 CH - permettent d’agir globalement sur les principaux symptômes de la varicelle. « L’intérêt de ce médicament est d’avoir regroupé en un seul tube des substances homéopathiques que je prescrivais jusqu’ici indépendamment les unes des autres pour traiter démangeaisons cutanées et vésicules, aussi bien internes qu’externes, aux différents stades de la maladie », conclut le Dr Tassone.