Ce jeune Pakistanais qui est allé donner des coups de hachoir à deux innocents qui se trouvaient rue Nicolas-Appert, à Paris, ne savait pas que Charlie Hebdo avait déménagé. D'où l'on pourrait conclure que la qualité du travail des terroristes a baissé de manière considérable. Ce qui nous rappelle cet autre assassin qui, n'ayant pas réussi à entrer dans une synagogue en Nouvelle-Zélande l'an dernier, a tiré sur des passants non-juifs. De sorte que les terroristes, de nos jours, vont à la pêche : sole ou gardon, peu importe, l'essentiel étant de terrifier. En garde à vue, le Pakistanais a reconnu les faits, il a admis qu'il s'était trompé d'adresse, mais, loin d'éclater en sanglots pour l'erreur ainsi commise, il a dit qu'il avait fait son métier au nom de sa foi. C'est du terrorisme à la petite semaine, un terrorisme genre Covid qui atteint les gens aveuglément. Et d'autant moins rassurant que les victimes potentielles des djihadistes ont compris, avec le temps, que la haine et la violence se passent de la logique.
Humeur
Terrorisme du pauvre
Publié le 02/10/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien