Tardyferon n'est pas né par hasard. Sa formule a été conçue pour répondre à un besoin majeur, ressenti par toute une partie de la population, mais resté pendant longtemps ni clairement exprimé, ni précisément identifié. Ce besoin est celui qui se fait sentir quand, mois après mois, le corps perd du sang ou que l'organisme, du fait d'un apport insuffisant dans l'alimentation ou d'une dépense excessive, manque de fer. Un élément essentiel, constituant de l'hémoglobine et responsable de l'oxygénation des cellules qui, lorsqu'il vient à manquer se traduit par quantité de symptômes les plus divers - fatigue, pâleur de la peau et des muqueuses, essoufflement, accélération du pouls, maux de tête, vertiges, difficulté de concentration… Tous, peuvent trahir l'existence d'une anémie ferriprive.
En France, 25 % des femmes en âge de procréer témoigneraient dune carence en fer, une proportion comprise entre 55 % à 77 % chez les femmes enceintes. Dans cette population, 9 % à 30 % des femmes souffriraient, par ailleurs, d'anémie ferriprive. La grossesse, et plus spécialement le second trimestre de la gestation, est en effet une période où le corps est très consommateur de fer pour assurer son fonctionnement, un besoin qui s'accroît aussi sous l'effet du plasma dont le volume augmente afin d'assurer la vascularisation du fœtus. Apparentée à un enjeu de société, la carence en fer touche également 20 % des individus dans la population masculine. Ce sujet, devenu prioritaire pour Pierre Fabre, conduit le laboratoire à faire l'acquisition de Tardyferon, initialement développé par le laboratoire Suisse Robapharm. Dès lors, le médicament va suivre une courbe ascensionnelle et devenir une référence mondiale dans la lutte contre l'anémie ferriprive.
Traitement de référence
La formule, il faut dire, fait preuve d'une spécificité qui contribue à lui assurer une efficacité remarquable. Elle est composée de 80 mg de sulfate ferreux, une forme qui permet une meilleure absorption de l'élément minéral dans l'organisme. C'est en Suisse, aux tout débuts des années 1970, qu'a lieu la première commercialisation de Tardyferon. Durant la décennie, le médicament sera lancé en Espagne (1975), en France (en 1978), avant de gagner l'Allemagne, l'Afrique subsaharienne, la Pologne, le Maroc, le Luxembourg, la Russie, la Grèce, la Belgique, l'Italie… Destiné à l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans, Tardyferon bénéficie d'une double indication en tant que traitement curatif de l'anémie par carence martiale et traitement préventif de la carence martiale chez la femme enceinte lorsqu'un apport alimentaire suffisant en fer ne peut être assuré. Des compétences qui permettent au médicament de se positionner rapidement et sur tous les territoires comme une référence dans son champ thérapeutique.
Mais là ne réside pas sa seule particularité. Car la formule fait l'objet d'une haute technicité qui repose sur un mécanisme unique de libération prolongée des actifs. Ses 80 mg de fer élémentaire sont incorporés dans deux copolymères perméables spécifiquement sélectionnés dans un rapport de masse précis. Chaque copolymère est plus ou moins dense et plus ou moins poreux, permettant à la formule d'être libérée progressivement dans l'estomac et d'être absorbée de façon optimale. Non seulement, le principe actif de Tardyferon est délivré dans la zone d'absorption maximale du système digestif, entre le duodénum et le jéjunum, mais sa libération contrôlée permet de minimiser les effets indésirables du sulfate ferreux sur la muqueuse gastro-intestinale. Mieux toléré, plus efficace, le médicament est aujourd'hui reconnu dans le monde entier en tant que leader des traitements de l'anémie. Une position que confortent des chiffres de vente performants sur le marché français, avec 5 millions de boîtes vendues par an.
Parlons-en
Confortablement installé au sein du marché, Tardyferon n'a pourtant pas encore remporté le combat de l'information. Desservie par la multiplicité de ses symptômes qui, en outre, passent souvent inaperçus, l'anémie ferriprive est sous-diagnostiquée, et donc sous-traitée. Dans la population française, seulement la moitié des femmes carencées sont ainsi prises en charge, alors que 4 millions de patientes souffrent d'un manque d'apport en fer, selon la CNAM. Afin que la pathologie et ses manifestations soient mieux identifiées, le Laboratoire Pierre Fabre a entrepris une vaste opération de sensibilisation des prescripteurs et des patients.
Différentes campagnes d'information et d'éducation ciblant tout particulièrement les femmes ont notamment vu le jour, utilisant tous les supports de communication actuels : un Web site, www.parlonsfer.fr, propose aux patientes de comprendre le rôle du fer dans l'organisme : en quoi il est un élément vital pour les organes et pour les tissus, quelles sont les conséquences du manque de fer sur la santé, quels sont les symptômes pouvant trahir une carence martiale, quelles en sont les causes, pourquoi la carence est souvent ignorée et comment elle peut être détectée et corrigée, de découvrir des situations du quotidien qui peuvent illustrer un manque de fer (« Monter les escaliers était devenu difficile », « Fatiguée au moindre effort » …), de connaître les éléments riches en fer et les apports recommandés ; des campagnes digitales alertent les internautes sur l'importance de l'observance du traitement car, au bout d'un mois, la carence en fer et ses symptômes s'atténuent alors que la ferritine n'a pas encore recouvré un niveau satisfaisant ; des affiches interpellent sur l'attention à accorder aux apports en fer ; des campagnes mises en place chez les professionnels de santé, notamment en pharmacie, acteur majeur de prévention, sensibilisent aux symptômes de la carence martiale ; un réseau social « We care as one » se consacre à la problématique du manque de fer. Toutes ces démarches ont été conçues par le Laboratoire Pierre Fabre dans le but d'alerter et informer patients et corps médical. Pour Tardyferon qui, après 50 ans d'existence, continue d'être un traitement de référence dans son domaine, cet engagement tombe sous le sens.