Topiramate : ce qui change au 2 novembre
Depuis le 2 novembre, la prescription d’Épitomax et ses génériques doit être établie par un neurologue ou un pédiatre, lorsqu’un traitement par topiramate est initié chez les filles et les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes. Cette prescription initiale est valable un an. Outre la présentation d’une ordonnance conforme, la délivrance est conditionnée à la présentation d’un formulaire annuel d’accord de soin cosigné par la patiente et le prescripteur. Pour les patientes déjà sous topiramate, un délai de 6 mois est accordé ; les nouvelles conditions de prescription et dispensation ne deviendront obligatoires qu’à compter du 2 mai 2023. Ces mesures restrictives sont prises afin de minimiser le risque de troubles neurodéveloppementaux associés au topiramate (en plus de la tératogénicité) en cas d’exposition in utero.
Haldol solution buvable : 20 gouttes, pas plus
L’ANSM et le laboratoire Janssen-Cilag ont rappelé les limites d’utilisation d’Haldol 2 mg/mL solution buvable en flacon compte-gouttes. Cette spécialité ne doit être utilisée que pour des prises uniques de 0,1 mg à 2 mg d’halopéridol, soit 1 à 20 gouttes. L’utilisation d’Haldol en flacon compte-gouttes pour des doses uniques de plus de 2 mg (20 gouttes) expose à un risque d’erreur médicamenteuse, par erreur de comptage. Pour des doses uniques supérieures à 2 mg, il faut utiliser les comprimés Haldol 1 mg ou 5 mg.