Près de 4 millions de personnes en France sont touchées par l’incontinence urinaire, dont 3/4 de femmes. De nombreux facteurs de risque ont été identifiés chez ces dernières, notamment les traumatismes obstétricaux. Il nous paraît intéressant de souligner aussi le rôle de l’obésité, retrouvé dans la majorité des études faites à ce sujet. L’obésité a particulièrement augmenté chez les femmes durant ces dernières années. Selon une enquête Obepi (enquête nationale sur la prévalence de l’obésité et du surpoids en France), la prévalence de l’obésité chez la femme est passée de 8,3 % à 15,1 % entre 1997 et 2009. Ce phénomène concerne notamment les obésités sévères et morbides. Or, il existe une véritable relation linéaire entre l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) et celle du risque d’incontinence urinaire. Ainsi, il est montré qu’une augmentation de 5 kg/m² d’IMC accroît le risque d’incontinence urinaire de 20 à 70 %. Il semble même exister une relation entre le mode de répartition de la graisse et le type d’incontinence urinaire. Dans une récente étude (Subak), on constate qu’une perte de poids de 5 à 10 % du poids initial permet une amélioration de l’incontinence urinaire dans 60 % des cas, avec un bénéfice qui perdure.
Nous devons donc ne pas négliger cet aspect lorsque nous sommes face à un problème d’incontinence urinaire chez une femme et toujours rappeler les conseils hygiénodiététiques d’usage.
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