- La majorité des quelque 250 DTx existant à ce jour, sont américaines. Les prescriptions des applications ReSET (contre les dépendances), étendue, en 2019, aux opiacés (reSET-0), et Somryst (contre les insomnies), labellisées par la FDA, ont quadruplé entre 2021 et 2022. De nombreuses autres DTx signées Pear Therapeutics sont en cours de développement.
- En Allemagne, 35 DiGA sont déjà répertoriées pour traiter des affections ou des troubles médicaux très divers tels que sclérose en plaques, dépression, stress, burn-out, crises de panique et phobies.
- En France, Moovcare, développée par une entreprise franco-israélienne, est la première thérapie numérique remboursée en 2020. Elle permet d’accompagner les patients atteints d’un cancer du poumon dans leur parcours de soins et de détecter tôt une récidive ou une complication. Grâce à elle, le taux de survie est augmenté de 7,6 mois et la qualité de vie améliorée. Deux exemples de DTx à suivre, outre celle de Lucine citée : Curapy, une appli de jeux vidéo thérapeutiques (exercices et entraînements de mémoire, d’orientation, d’équilibre, de rééducation fonctionnelle…) développée par le groupe MindMaze, basé en partie en France, qui travaille avec l’Institut du cerveau et de la moelle épinière ; l’appli Quitoxil qui aide les fumeurs à s’arrêter, lancée récemment par Klava, une start-up, soutenue par deux chefs de service de psychiatrie et d’addictologie.
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