Le 23 octobre, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseillait formellement les vasoconstricteurs par voie orale, après diverses interventions depuis 2017 pour sécuriser sa dispensation. Cette décision entraîne une forte chute des ventes ces dernières semaines.
L’effet est immédiat. Après que l’ANSM a officiellement déconseillé les vasoconstricteurs par voie orale le 23 octobre 2023, recommandation soutenue et diffusée également par des organisations de médecins et de pharmaciens, les ventes de cette catégorie de produits se sont effondrées. En effet, Patrick Oscar, directeur général de GERS Data et délégué général du GIE GERS, remarque une « très forte décroissance en volume de l’ordre de 35 % » sur les quatre semaines qui ont suivi.
Néanmoins, un frémissement est observé sur l’ensemble de la classe des vasoconstricteurs par voie orale, ce qui pourrait signifier qu’un transfert est en train de s’opérer de certains médicaments vers d’autres. Une tendance qu’il s’agira de surveiller tout au long de la saison des pathologies hivernales.
Cybercriminalité
Sur Internet, les faux sites de vente de médicaments se multiplient
Prévention des méningites B
Trumenba désormais pris en charge pour les 15-24 ans
Retraits de lots
Ludiomil indisponible jusqu’à fin 2026
Dispositifs médicaux
Un test diagnostic pour la maladie d’Alzheimer obtient le marquage CE