Troubles du sommeil et ménopause : une enquête lève le voile

Menée du 6 au 8 août dernier, cette enquête réalisée à l’initiative du laboratoire Opella France, qui commercialise notamment la gamme de compléments alimentaires Novanuit, a interrogé 500 Françaises âgées de 45 à 65 ans en préménopause ou en ménopause (150 en préménopause et 350 en ménopause).

Ses objectifs consistaient, en distinguant ces deux catégories, à connaître les habitudes de sommeil des participantes, identifier les problèmes physiques auxquels sont confrontées ces femmes au moment d’entrer en préménopause ou déjà en ménopause, en particulier au moment de dormir, savoir quelles sont les solutions, ou non, qu’elles trouvent pour faire face à ce problème de sommeil troublé et enfin savoir si elles connaissent les compléments alimentaires pour mieux dormir et, si oui, ce qu’elles en attendent.

Une majorité de femmes concernées

Le premier enseignement de cette enquête est, qu’en moyenne, la moitié des femmes interrogées déclare souffrir de bouffées de chaleur (51 %) et de fatigue (50 %) pendant la journée et que 6 femmes sur 10 rapportent souffrir de troubles du sommeil (43 %) et/ou de sueurs nocturnes (38 %).

Pour autant, l’impact sur certains items est ressorti comme plus marqué en période de préménopause, avec, par exemple une fatigue citée par 69 % des femmes en préménopause vs 42 % pour les femmes ménopausées.

En moyenne, pour la grande majorité (86 %) des femmes en période de ménopause ou de préménopause, la nuit est marquée par une fragmentation du sommeil se traduisant par des problèmes d’endormissement (38 % ; 45 % en préménopause/35 % en ménopause), une difficulté à rester endormie toute la nuit (56 % ; 62 % en préménopause/54 % en ménopause) et un réveil prématuré (46 % ; 55 % en préménopause/43 % en ménopause).

Sans épuiser le sujet, ajoutons que cette enquête révèle encore que 75 % des femmes ayant des problèmes de sommeil estiment que ceux-ci ont commencé ou se sont aggravés avec l’arrivée de la préménopause/ménopause, que pour 54 % cette période de leur vie s’est accompagnée d’une intensification de troubles du sommeil préexistants, tandis que pour 21 % elle a marqué l’apparition de ces difficultés. Enfin, l’intensification des problèmes de sommeil se traduit, notamment, par davantage de difficultés à dormir toute la nuit (64 %), un réveil plus précoce que souhaité (47 %) et plus de sensation d’épuisement au lever (39 %). Les trois symptômes ayant le plus d’impact sur le sommeil étant les sueurs nocturnes (39 %), les bouffées de chaleur (38 %) et la fatigue (35 %).

À la recherche de solutions

Cette enquête met également en lumière que 41 % des femmes ressentant leur sommeil comme dégradé (préménopause/ménopause) ont déclaré avoir déjà cherché une solution, avec, encore une fois une différence marquée : 32 % en période de préménopause et 45 % en période de ménopause.

S’agissant des professionnels de santé, 47 % des femmes ont placé en première position le médecin généraliste comme source de conseils pour trouver des solutions à leurs problèmes de sommeil ; le pharmacien venant en deuxième place, cité par 27 % des répondantes. On apprend également que 72 % des femmes ayant des problèmes de sommeil connaissent l’existence de compléments alimentaires dédiés, 43 % en ayant déjà pris.

Pour finir, les solutions évoquées pour faire face aux problèmes de sommeil mettent en première place des compléments alimentaires (29 %), suivis de la phytothérapie (22 %), un médicament avec (17 %) ou sans (13 %) ordonnance.

D’après une conférence de presse d’Opella France