Bien que la France ait adhéré à l’objectif de l’OMS d’éliminer la rougeole en 2010, ce qui implique un taux de couverture vaccinale d’au moins 95 % pour la 1re dose et de 80 % pour la seconde, nous n’avons pas encore atteint ces chiffres, ce qui doit motiver les efforts de persuasion vis-à-vis des parents. Un niveau de protection insuffisant explique la réaugmentation du nombre de cas de rougeole depuis 2008. La rougeole n’est pas une maladie bénigne, pouvant être, notamment, à l’origine de pneumonies et de méningites graves.
La vaccination universelle contre le méningocoque C a été inscrite au calendrier vaccinal en 2010 (elle concerne tous les nourrissons à partir de 1 an), mais celle-ci demeure encore très insuffisamment pratiquée. Le sérogroupe C représente 30 % des infections invasives à méningocoques (avec une mortalité d’environ 15 %).
Les vaccinations massives réalisées à l’occasion de la dernière pandémie de grippe ont mis en évidence l’absence de danger pour la femme enceinte et son enfant et que la vaccination antigrippale protège les nourrissons pendant les 6 premiers mois, période pendant laquelle la grippe peut être grave, voire même mortelle. Comme dans la plupart des pays industrialisés, la vaccination contre la grippe est donc désormais recommandée chez les femmes enceintes, quel que soit le stade de la gestation.
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