En pratique, l’office est saisi des affaires au décours d’une dénonciation ou d’un signalement par les services compétents (ARS, ordres professionnels, douanes, AFSSAPS…), mais surtout, grâce à une cybersurveillance active. « Internet est le moyen le plus utilisé pour pénétrer le marché national », souligne le Colonel Thierry Bourret. À cet égard, l’opération PANGEA, coordonnée chaque année depuis 2008 par l’OMS et Interpol, a permis en 2011 de mettre à jour 49 sites internet illégaux de ventes de médicaments, dont 12 se trouvaient sur le territoire français. Les 81 pays qui y participent échangent ainsi les informations glanées aux termes d’une semaine de surveillance. En France, c’est à l’OCLAESP que revient de coordonner cette participation en fédérant le travail de l’AFSSAPS, des douanes et la cybersurveillance.
Parmi les « grosses affaires » traitées par l’OCLAESP ces dernières années, le Colonel Thierry Bourret évoque la saisie de 30 000 boîtes de Rivotril détournées vers le Maghreb pour y servir de produit de substitution aux opiacés ou encore cette autre saisie record, réalisée en 2010, en coordination avec la police israélienne, de 25 000 comprimés d’antibiotiques et de médicaments pour les troubles de l’érection.
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