Alors que plusieurs vagues épidémiques de dengue ont frappé les territoires ultramarins, la HAS recommande désormais la vaccination avec Qdenga, disponible depuis 2022, pour certaines populations des DROM COM.
Dans un contexte de recrudescence des cas de dengue dans les Départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer (DROM COM), la Haute Autorité de santé (HAS) recommande aujourd’hui de mettre en place la vaccination avec Qdenga dans les Antilles, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion. L’instance préconise de vacciner les enfants âgés de 6 à 16 ans présentant un antécédent d’infection par la dengue, et les adultes de 17 à 60 ans présentant des comorbidités avec ou sans antécédents. Concernant les enfants drépanocytaires entre 6 et 16 ans, sans antécédent de dengue, la vaccination est à envisager au cas par cas.
Ces recommandations ne concernent pas la métropole. Certes, le nombre de cas de dengue importé dans l’Hexagone est en forte augmentation, mais le territoire n’est pas considéré comme une zone de transmission élevée du virus, contrairement aux DROM COM où les vagues épidémiques se succèdent.
Le schéma vaccinal recommandé consiste en deux doses de vaccin espacées de 3 mois. La nécessité d’une dose de rappel n’a pas encore été établie. La HAS recommande que ce schéma vaccinal soit réalisé entre deux épidémies. Après une infection par la dengue, elle préconise d’attendre 6 mois avant d’être vacciné.
Le vaccin est contre-indiqué pour les individus immunodéprimés, la femme enceinte et la femme allaitante.
Par ailleurs, la vaccination par Qdenga n’a pas vocation à remplacer les mesures de protection individuelles contre les piqûres de moustiques : les personnes vaccinées doivent continuer à les appliquer pour lutter efficacement contre le virus.
Qdenga a obtenu son autorisation de mise sur le marché en décembre 2022. Il offre une protection s’étalant de 51,8 % à 80,2 %, suivant le sérotype. Il existe quatre sérotypes de ce virus : DENV-1, 2, 3 et 4. Une infection par un de ces sérotypes confère généralement une immunité à vie contre ce dernier, mais offre une protection incomplète et temporaire contre les autres. Une infection ultérieure par un autre sérotype viral augmente alors le risque de complications et de forme sévère ; les anticorps (dits facilitants) ne neutralisent pas le virus, mais facilitent au contraire son entrée et sa réplication dans les cellules immunitaires.
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