TROIS ANS après sa présentation, la convention Médicrime, préparée par le Conseil de l’Europe pour lutter contre la contrefaçon des médicaments et des produits médicaux, intéresse de nombreux États du monde entier, mais n’a pas encore obtenu suffisamment de ratifications pour pouvoir entrer en vigueur de manière légale.
Ce texte constitue le premier traité international contre la contrefaçon de médicaments, qu’il érige en infraction pénale, c’est-à-dire passible de sanctions effectives. Il pénalise non seulement la production de contrefaçons, mais aussi leur distribution et leur vente. Instrument juridique plus que scientifique, il facilite la coopération internationale entre les autorités sanitaires et judiciaires. Les États signataires s’engagent, de plus, à se doter de dispositifs de traçabilité sur toute la chaîne du médicament, du lieu de production à la pharmacie. Ils sont appelés aussi à mieux informer les professionnels et le grand public des dangers des contrefaçons, en particulier celles qui prospèrent grâce aux ventes illégales sur Internet, et à lutter contre celles-ci.
Une conférence réunissant la Direction européenne de la Qualité du Médicament, organe du Conseil de l’Europe à l’origine de la Convention Médicrime, et les autorités pharmaceutiques de nombreux pays, américains, asiatiques et africains, a fait le point sur les dispositifs anticontrefaçons déjà mis en place à travers le monde. Mais l’objectif est aussi d’inciter le plus de pays possibles à signer la convention. Dix-neuf pays européens l’ont signée, mais seules l’Espagne et l’Ukraine l’ont ratifiée à ce jour. Le Maroc, Israël et la République de Guinée sont les premiers pays non européens à l’avoir signée, mais plusieurs autres, dont l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Japon, Madagascar et Singapour, pourraient les suivre prochainement.
Selon les experts du Conseil de l’Europe, les ventes de médicaments contrefaits ont doublé entre 2005 et 2010, et représenteraient maintenant un « chiffre d’affaires » de plus de 57 milliards d’euros dans le monde.
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