Cibler les priorités. Un objectif que vise clairement la liste établie par la CNAMTS. Selon Philippe Gaertner, président de la FSPF, « cette liste qui concerne des molécules importantes mais ayant un taux de substitution faible, tant en volume qu’en valeurs, car arrivée depuis peu sur le marché du générique, a pour ambition de focaliser les efforts des pharmaciens ». Un objectif confirmé par Jocelyn Courtois, responsable du département des produits de santé à la CNAMTS, qui considère cette liste comme « la traduction d’un potentiel important d’économies à réaliser par les pharmaciens ». Cet outil pédagogique répondrait donc à une logique simple, selon Claude Japhet : « convaincre le patient de préférer un générique à un princeps. »
Et quoi de mieux qu’une liste claire pour motiver des acteurs dont le pouvoir de conviction aurait pu s’émousser face à des patients souvent rétifs ? Cette liste doit cependant « tenir compte du contexte particulier de ces refus et ainsi s’attaquer aux racines du mal », selon le président de l’UNPF. Des racines bien en amont de la problématique et qui devrait inciter la CNAMTS comme les autorités de santé « à limiter les effets négatifs du buzz propagé par certains leaders d’opinion », explique Pascal Brière. Des rumeurs négatives que « l’AFSSAPS a contribué à accentuer ou à encourager par la publication de son guide des équivalents thérapeutiques », conclut Claude Le Pen.
D’après les données franciliennes de Santé publique France
Psychotropes à visée hypnotique : qui sont les Français qui en consomment (de moins en moins) ?
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Des psychotropes sur le retour ?
À savoir pour bien dispenser
Nicorandil : nouvelle mise en garde contre le risque d’ulcérations
Si les patients vous en parlent
Exposition des pères au valproate : quels sont les risques ?