La délivrance d’Euthyrox en France, qui devait initialement cesser en septembre 2020, est prolongée jusqu’en 2021. Le document d’information mis à disposition par l’agence du médicament a été mis à jour en conséquence.
Dans le contexte de la crise sanitaire et afin de permettre aux patients concernés de disposer d’un temps supplémentaire pour amorcer le changement de leur traitement, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a demandé à Merck de mettre tout en œuvre pour maintenir la disponibilité de l’Euthyrox (spécialité identique à l'ancienne formule de Lévothyrox, importée de Russie et temporairement autorisée en France) au-delà de septembre 2020. Une demande à laquelle le laboratoire a répondu favorablement, cela étant « dans l’intérêt des patients, et techniquement possible », précise l’industriel. Ainsi, Euthyrox sera disponible jusqu’à la fin de l’année 2020 et au cours de l’année 2021.
Selon les chiffres de l’ANSM, 75 000 patients seraient encore à ce jour sous l’ancienne formule de Lévothyrox.
Toutefois, la substitution de ce traitement par une autre spécialité est toujours d’actualité : « Du fait que cette ancienne formule ne sera bientôt plus fabriquée pour aucun marché, il est indispensable que les patients concernés envisagent sans tarder une transition vers l’un des traitements à base de lévothyroxine sodique aujourd’hui disponible en France de manière pérenne », insiste Merck.
La fiche pratique de l’ANSM, destinée à accompagner la substitution du traitement à base de lévothyroxine a été actualisée en conséquence. Les pharmaciens sont invités à la remettre aux patients sous Euthyrox lors de son remplacement par une autre molécule. Elle est téléchargeable sur le site de l’ANSM ainsi que sur le site du Cespharm et y sera disponible à la commande à partir du 21 septembre, pour être remise au patient.
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