Le droit de substitution des médicaments biologiques (ou biothérapies) a été accordé aux pharmaciens par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2014, seulement en initiation du traitement et à condition d’en informer le prescripteur.
Des biosimilaires de l’hormone de croissance (somatropine), des stimulants de l’érythropoïèse (EPO), des facteurs de croissance de la lignée granulocytaire ou G-CSF (fligrastim) et récemment d’un anticorps monoclonal, l’infliximab, sont déjà disponibles mais le cadre réglementaire n’est pas encore bien fixé.
Or, les médicaments biologiques, maintenant nombreux (plus de 200 et 900 en développement), sont très utilisés et pèsent lourd dans le budget de l’Assurance-maladie… La chute prochaine d’un grand nombre de brevets de molécules vedettes pourrait inciter les pouvoirs publics à trancher bientôt.
Un biosimilaire de l’insuline Lantus signé Eli Lilly sortira ainsi en France courant 2016. Mais les détracteurs sont nombreux. Les médicaments biologiques sont certes issus de cellules vivantes et ne peuvent donc pas être reproduits à l’identique.
Mais avec les précautions énoncées, la mise en place d’une pharmacovigilance adaptée, des plans de gestion des risques et, sans doute, des mesures d’incitation, les biosimilaires occasionneraient d’énormes économies…
Et les biosimilaires ?
Publié le 30/11/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3221
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