L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) prend la parole pour s’insurger contre l'enquête menée dans des pharmacies par l’association UFC-Que Choisir.
« Une communication à charge et des conclusions contradictoires », dénonce l'USPO qui n’hésite pas à parler de manœuvre « alors que les résultats de ce sondage effectué en novembre 2017 paraissent à quelques jours de la présentation de la loi sur les entreprises dite "Loi Pacte" ».
Une communication à charge, estime l’USPO, puisque l'UFC-Que Choisir « dénigre toute la profession » alors que « 93 % des pharmaciens ont informé les patients sur les posologies maximales du paracétamol », démontrant ainsi selon le syndicat, le sérieux et le professionnalisme de la grande majorité des pharmacies d’officine. L'USPO remarque par ailleurs que la sécurité et la qualité du parcours de soins des patients ne cessent de s’améliorer grâce notamment à des mesures telles que la disparition des marques ombrelles, la mise en place du dossier pharmaceutique (DP) ou encore d’arbres décisionnels permettant d’homogénéiser le conseil pharmaceutique.
Enfin, au sujet de la fin du monopole pharmaceutique pour les produits OTC préconisée par l’association, l’USPO ne peut s’empêcher de remarquer l’incohérence de cette proposition qui « à la fois alerte sur la sécurité et la qualité de la dispensation mais soutient une banalisation des médicaments en proposant leur vente en grandes surfaces ».
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