Le report de la date de péremption du Tamiflu de deux années, adopté cet été par les États-Unis, la Suisse, l’Australie et l’Union européenne, pose la question plus générale de la limite d’utilisation d’un médicament. Celle-ci est établie après des études de dégradation accélérée et de stabilité en temps réel. En général, un médicament est réputé périmé « lorsque le titre initial en principe actif a diminué de 10 % », mais cela peut être moins « lorsque les produits de dégradation sont très toxiques ou lorsque la marge thérapeutique est étroite », explique le Centre régional d’information du médicament (CRIM) de Rennes dans son Bulletin d’information (n° 80). La plupart du temps, les médicaments nouvellement commercialisés ont une date de péremption limitée à deux ou trois ans, des études en temps réel pourront suggérer une extension. Bien entendu, la date de péremption s’applique à un emballage non ouvert ou endommagé et seulement si les conditions de conservation ont été respectées.
Date limite d’utilisation : l’exemple du Tamiflu
Publié le 28/09/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2689
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