Le report de la date de péremption du Tamiflu de deux années, adopté cet été par les États-Unis, la Suisse, l’Australie et l’Union européenne, pose la question plus générale de la limite d’utilisation d’un médicament. Celle-ci est établie après des études de dégradation accélérée et de stabilité en temps réel. En général, un médicament est réputé périmé « lorsque le titre initial en principe actif a diminué de 10 % », mais cela peut être moins « lorsque les produits de dégradation sont très toxiques ou lorsque la marge thérapeutique est étroite », explique le Centre régional d’information du médicament (CRIM) de Rennes dans son Bulletin d’information (n° 80). La plupart du temps, les médicaments nouvellement commercialisés ont une date de péremption limitée à deux ou trois ans, des études en temps réel pourront suggérer une extension. Bien entendu, la date de péremption s’applique à un emballage non ouvert ou endommagé et seulement si les conditions de conservation ont été respectées.
Date limite d’utilisation : l’exemple du Tamiflu
Publié le 28/09/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2689
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité