Avec 12 nouveaux traitements biosimilaires lancés ces deux dernières années en France, le marché est dynamique et pourrait dépasser le milliard d'euros en 2022.
En 2022, le marché des biosimilaires pourrait dépasser le milliard d'euros, selon une étude du cabinet Xerfi-Precepta*. Et il s'agirait du scénario le plus pessimiste, précise-t-il. Xerfi-Precepta explique en effet qu'en 2019 « les ventes de biosimilaires s’établiront à 795 millions d’euros, soit une hausse de 50 % par rapport à 2018, pour représenter 34 % des médicaments biologiques ». Une croissance qui repose sur la forte hausse de la demande des hôpitaux. En outre, le contexte est particulièrement prometteur car les biosimilaires constituent une source importante d’économies pour les pouvoirs publics.

Xerfi-Precepta note que les acteurs de ce marché sont très diversifiés. Si les génériqueurs sont « en première ligne », ils sont suivis de près par les grandes biotechs comme Biogen et Amgen « dotées de capacités d’investissements conséquentes et d’une forte spécialisation dans les biomédicaments », ainsi que par les « big pharma » et les « laboratoires pharmaceutiques des nouveaux pays industriels ». Le cabinet d'études souligne une concurrence féroce : « Comme les produits sont interchangeables, la mise sur le marché s’apparente à un véritable sprint dont beaucoup n’hésitent pas à se retirer. La prime au premier entrant est très élevée ».
* étude « Le marché des biosimilaires à l'horizon 2022 - Évolution des pipelines, nouveaux entrants, mises sur le marché : quels leviers et perspectives de croissance ? »
D’après les données franciliennes de Santé publique France
Psychotropes à visée hypnotique : qui sont les Français qui en consomment (de moins en moins) ?
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Des psychotropes sur le retour ?
À savoir pour bien dispenser
Nicorandil : nouvelle mise en garde contre le risque d’ulcérations
Si les patients vous en parlent
Exposition des pères au valproate : quels sont les risques ?