SOUS ANTICOAGULANT, Luigi vient de se faire agresser et risque une hémorragie. Éric, pharmacien dans un petit village, va lui porter les premiers secours, puis l’emmener en urgence se faire soigner dans une clinique, une dizaine de kilomètres plus loin. Grâce à Éric, Luigi ne perdra pas son œil. « Mon pharmacien est formidable ! », pourra répéter à l’envie ce patient. Tout comme les vingt-deux autres héros des épisodes qui sont actuellement diffusés sur TF1.
À l’initiative des Laboratoires Biogaran, des héros anonymes, tous pharmaciens d’officine, sont en effet mis à l’honneur, depuis le 2 octobre et jusqu’au 8 janvier 2012, le samedi après le journal télévisé (JT) et le dimanche, juste avant le JT. Après avoir joué les conteurs, lors de la saison 1, Christophe Malavoy est passé derrière la caméra pour diriger la saison 2. Il a ainsi cédé la place du narrateur à Véronique Jeannot et à Roland Giraud. À charge pour ces deux comédiens bénéficiant d’un fort capital de sympathie de montrer, à travers de petites anecdotes basées sur des faits réels, que le pharmacien est bel et bien le professionnel de santé du premier recours et l’acteur de santé le plus proche des patients. Au-delà de l’insolite, qui est parfois révélé, cette saga est en effet l’occasion de rappeler la diversité des missions du pharmacien et sa proximité avec les patients, en raison d’un maillage territorial qui leur confère un véritable rôle social.
« Ce programme court, qui met en avant le côté social et humain du pharmacien au travers de petites histoires vécues au quotidien, illustre les missions de conseil et de prévention, traduit la capacité d’écoute et la connaissance des gestes d’urgence du pharmacien et permet ainsi de renforcer le lien de proximité entre le pharmacien et ses patients », explique le directeur général de Biogaran, Pascal Brière.
Après « Un Gars, Une Fille » sur France 2, puis « Caméra Café » sur M6, TF1 trouve ainsi l’occasion de se lancer à son tour dans les programmes courts. Avec toujours la même recette : des événements issus d’histoires réellement vécues par les héros ; un récit construit selon un scénario qui met en avant des émotions largement partagées par le téléspectateur et, au final, le sentiment que le pharmacien est l’homme de toutes les situations, quelles que soient les causes de la détresse. Car la multiplication du nombre d’histoires semblables conduit implicitement à des associations d’idées : pharmacien : héros, pharmacien : ami, pharmacien : protecteur… Et donc pharmacien superman.
Un bon moyen pour un laboratoire de redorer/renforcer son image auprès du grand public à l’heure où la méfiance des Français à l’égard des médicaments atteint des sommets insoupçonnés et où l’adhésion des patients aux génériques se dégrade.
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