Condamné hier par le tribunal de Toulouse à délivrer « sans délai » le Lévothyrox ancienne formule à 25 patients de Haute-Garonne, le Laboratoire Merck a annoncé son intention de faire appel.
Pour le PDG de Merck, Thierry Hulot, « il n'y a pas de problème d'approvisionnement, que vous soyez sous la nouvelle formulation ou sous l'ancienne » puisqu'il reste « encore 40 000 boîtes » d'Euthyrox sur les 200 000 déjà importées, « de quoi traiter 20 000 patients ». Condamné par le tribunal de grande instance de Toulouse à fournir l'ancienne formule du Lévothyrox à 25 malades vivant en Haute-Garonne, le laboratoire s'interroge : « Où était donc l'urgence d'aller prendre une ordonnance en référé d'heure en heure pour 25 d'entre eux ? » Il précise qu'en attendant le jugement en appel, les mesures exigées par le juge toulousain seront mises en place « pour s'assurer que ces 25 patients ont bien accès au traitement ». D'autant que cette décision est assortie d'une astreinte de 10 000 euros par jour et par infraction constatée.
Par ailleurs, Thierry Hulot a également annoncé hier l'importation, d'ici à la fin de l'année, de 200 000 boîtes d'Euthyrox supplémentaires, à la demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Le but est d'« accompagner plus longtemps » les patients qui « avaient rapporté une altération de leur qualité de vie » avec la nouvelle formulation du Lévothyrox, en leur permettant de renouveler leur ordonnance pour trois mois début janvier.
Avec l'AFP.
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