Selon une enquête IFOP pour Sanofi intitulée « les Français, les asthmatiques et l'asthme sévère », les conséquences de cette maladie dans ses formes les plus graves sont encore largement sous-estimées.
Selon cette consultation, menée en avril auprès d'un échantillon de plus de 3 000 personnes, l'impact physique et psychologique de l'asthme reste « largement ignoré et minimisé, y compris par les asthmatiques eux-mêmes ». Alors que 93 % des Français interrogés disent connaître l’asthme, la moitié́ des sondés « considère à tort que c’est une maladie banale » et que les asthmatiques « peuvent vivre (avec) sans trop de problèmes ». Si cette pathologie est relativement bien connue et identifiée, certaines de ses conséquences ont en effet tendance à être sous-estimées. Ainsi, 21 % des Français pensent que l'asthme « tend à̀ isoler » ceux qui en souffrent, alors que c'est généralement le sort des asthmatiques sévères. Ces derniers affirment effectivement que leur maladie interfère souvent avec leur vie familiale, sociale et professionnelle, limite leurs choix de carrière et affecte leur santé́ émotionnelle et mentale. Les patients asthmatiques sévères (près de 65 000 personnes en France) se sentent d'autant plus seuls et mal compris qu'ils vivent une expérience très différente de celle vécue par la plupart des asthmatiques.
Faisant partie des maladies chroniques les plus fréquentes, l'asthme touche 3,5 millions de Français et est à l'origine de près de 1 000 décès par an dans notre pays. Pour favoriser une meilleure prise en charge de l'asthme sévère non contrôlé, Sanofi Genzyme (la division mondiale de soins spécialisés du laboratoire) lance une campagne nationale de sensibilisation sur cette pathologie avec l’Association des asthmatiques sévères et la Gregory Pariente Foundation. Une campagne qui aura notamment pour but d'inciter les patients à sortir de l’isolement et à se rapprocher de leur médecin traitant et de leur pneumologue. Un objectif également fixé pour répondre à un autre constat dressé par l'enquête : 73 % des patients asthmatiques sévères surestiment le niveau de contrôle de leur maladie (voir notre article « abonné »).
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