Pour 99 % des pharmaciens, le traitement de la douleur fait l’objet d’une demande fréquente au comptoir. C’est un des enseignements tiré de l’enquête « Le pharmacien et la douleur », lancée en mars 2012 par le « Quotidien du Pharmacien », en partenariat avec le Laboratoire Boehringer-Ingelheim. Autre chiffre marquant, dans 96 % des cas le patient demande un antalgique pour le consommer immédiatement. C’est donc lors d’une crise douloureuse – céphalées et migraines avant les douleurs articulaires, dentaires et musculaires – qu’il s’adresse à l’officine. Plus qu’une marque ou une molécule, ce qu’attendent la majorité des patients (56 %) c’est un conseil de la part du pharmacien. Et cet acte est réalisé dans les règles de l’art en commençant par évaluer la douleur (92 % des interviewés) avant de conseiller un antalgique. En revanche, très peu (3 %) utilisent l’échelle numérique comme outil d’évaluation, privilégiant l’entretien avec la personne. En cas de douleurs modérées à intenses, c’est un antalgique de niveau 1 qui est majoritairement conseillé en première intention, suivi d’un antalgique de niveau 2 en cas d’échec. Conscients du mésusage fréquent dont ces médicaments font l’objet de la part des patients, 63 % des pharmaciens constatent une surconsommation d’antalgiques chez leur clientèle. En cause, un mauvais contrôle des symptômes douloureux. Pourtant, le dialogue avec le patient (33 %), le rappel des règles de bon usage (33 %) et l’information sur les risques liés à la surconsommation d’antalgiques (15 %) font partie du quotidien des pharmaciens interviewés.
Le pharmacien face à la douleur
Publié le 07/02/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2980
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