Pionnier du marché, Sandoz, la filiale génériques du Suisse Novartis, a su garder son avance sur ses concurrents. Après l’hormone de croissance Omnitrope (somatropine) et Binocrit (érythropoïétine alpha), elle vient de lancer son 3e biosimilaire en France, Zarzio (filgrastime), indiqué dans la neutropénie.
Sandoz bénéficie d’une vingtaine d’années d’expertise en biotechnologie. Depuis sa création, en 1886, le laboratoire est passé par des étapes clés comme la mise au point de la première forme orale de la pénicilline (1951), la découverte de l’efficacité de la ciclosporine A dans la prévention du rejet des allogreffes dans les années 1970, le développement des premières protéines recombinantes dans les années 1980. Le rapport annuel 2008 de Novartis, sa maison mère rappelle : « Sandoz a co-développé et fabriqué l’interféron alpha à Kundl (Allemagne) dans les années 1980 et l’usine compte toujours parmi les plus importants sites de développement et de production dans le domaine de la biotechnologie. Sandoz livre plus d’une douzaine de protéines recombinantes à d’autres entreprises, une activité peu connue en raison des accords de confidentialité conclus avec les clients ».
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité