« Il y a 30 ans, quand un patient faisait un infarctus, son espérance de vie était de 5 ans. Aujourd’hui son espérance de vie est supérieure à celle de la population moyenne. » C’est par ce paradoxe apparent que Martial Fraysse justifie les promesses portées par l’éducation thérapeutique du patient (ETP). S’appuyant sur les chiffres recueillis par les ARS dans 25 régions, le titulaire, membre du groupe de travail sur l’ETP au ministère de la Santé, dresse un état des lieux des programmes engagés au 28 mars 2011 : 74,8 % de ceux-ci ont été élaborés en milieu hospitalier, tandis que les réseaux de santé et les centres de soins de suite et de réadaptation sont respectivement à l’origine de 8 et 9 % d’entre eux. La ville ne totalise que 4 % de ces programmes. Quant aux pathologies concernées par ces programmes d’ETP, il s’agit majoritairement du diabète (30,5 %) ; des maladies cardio-vasculaires (15,8 %), des maladies respiratoires (12 %) et de la stomatologie (6,2 %). À noter enfin, le SIDA n’est présent que dans 4,8 % des programmes et l’oncologie dans moins de 1 % d’entre eux.
La voie de l’éducation thérapeutique du patient
Publié le 11/04/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2827
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