À la suite de l’appel lancé hier par 110 cancérologues et hématologues de renom contre le coût « exorbitant » des innovations en oncologie, le syndicat des entreprises du médicament (LEEM) répond. Il estime que « la question du coût de l’innovation est légitime ». Alors que les signataires de l’appel dénoncent des tarifs sans rapport avec le coût de la R & D (15 % du chiffre d’affaires), auquel s’ajoutent les dépenses de marketing (25 %) et les marges bénéficiaires (supérieures à 15 %), le LEEM explique que le coût des nouveaux traitements « doit être mis en perspective avec l’apport thérapeutique majeur qu’ils représentent ».
Ces innovations permettent de mieux identifier les populations cibles et les patients répondeurs, ce qui bouleverse l’organisation des soins en cancérologie par le développement de la médecine ambulatoire. Or « le coût des innovations ne peut être dissocié des transformations profondes du système de santé qu’elles induisent et le cas échéant, des économies qu’elles rendent possibles ».
Ainsi, une étude menée en 2015 par le cabinet Jalma pour le LEEM montre que les nouveaux traitements dans le cancer de la prostate « pourraient générer près de 400 millions d’euros d’économies dans les 10 ans ». Les industriels du médicament rappellent, d’une part, que le prix des spécialités est fixé par l’État au regard de leur valeur thérapeutique et de leur efficience par rapport aux traitements déjà existants ; et, d’autre part, que « les dépenses de médicaments remboursés ont baissé en France depuis 4 ans », le médicament étant « aujourd’hui la dépense de santé la mieux maîtrisée ».
Anticancéreux trop chers : le LEEM répond
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Publié le 16/03/2016
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Crédit photo : Phanie
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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