Des chercheurs australiens ont mis au point un test sanguin pour dépister le mélanome à un stade précoce.
Des scientifiques australiens ont développé un test sanguin capable de déceler les mélanomes au stade précoce, lorsqu'ils sont encore traitables, ce qui permet de baisser le taux de mortalité lié à ce cancer de la peau agressif. Leurs travaux ont été publiés dans la revue « Oncotarget ».
Pour mettre au point ce test, les chercheurs ont étudié un panel de 245 sérums de patients atteints d'un mélanome primaire et de volontaires sains. L’objectif était d’identifier des auto-anticorps produits par un malade en réaction au cancer. « Sur 1627 types d'anticorps étudiés, nous avons identifié une combinaison de 10 biomarqueurs d’auto-anticorps qui sont les meilleurs indicateurs de la présence de mélanome chez des patients atteints comparés aux volontaires en bonne santé », explique Pauline Zaenkern, co-auteur de l’étude. Au final, le test de dépistage s'est révélé efficace : il a permis de détecter un mélanome à un stade précoce dans 79 % des cas. Les chercheurs doivent mener un autre essai clinique sur trois ans pour valider leurs conclusions, et espèrent à terme mettre ce test à disposition des médecins.
« Ces recherches sont prometteuses pour les personnes à haut risque, qui doivent se soumettre régulièrement à des dépistages dermatologiques », avance Sanchia Aranda directrice générale de Cancer Council Australia. Cependant, ce test ne permet pas de détecter d'autres cancers plus fréquents mais moins dangereux comme le carcinome basocellulaire. La protection solaire et l’examen des grains de beauté restent donc de rigueur.
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