Les marchés des compléments alimentaires et des dispositifs médicaux non prescrits restent au beau fixe. Mais contrairement à l’exercice 2017, leurs performances ne compensent pas les mauvais résultats du médicament. En 2018, les compléments alimentaires progressent de 8,6 % en valeur (versus 12,1 % en 2017), tirés vers le haut par des acteurs comme Pileje (+ 16,7 millions d’euros) ou Nutergia (+ 6 millions d’euros). Sur la quinzaine de segments détaillés par OpenHealth Company, 13 sont en croissance, avec de belles performances du trio de tête : immunité/vitalité, sommeil/détente et confort digestif.
De son côté, le marché des dispositifs médicaux croît de 2,8 % en valeur (versus 3,5 % en 2017), porté par les consommables pour les soins à domicile (sondes, canules, seringues, pansements, etc.) ainsi que par les segments dermatologie et voies respiratoires. Les produits ayant adopté un positionnement naturel représentent, en moyenne, 3,2 produits sur 10 délivrés en officine. De plus, 59 % des pharmaciens déclarent avoir noté une baisse des médicaments « conventionnels » en faveur d’alternatives naturelles telles que l’aromathérapie, les probiotiques, la phytothérapie et la micronutrition. En revanche, les produits à base de pseudo-éphédrine, les références cosmétiques pour l’hygiène et plus généralement les produits « chimiques » sont en perte de vitesse.
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