L'Agence américaine du médicament (FDA) a autorisé, le 15 décembre, la commercialisation d'un test antigénique nasal réalisable chez soi et sans ordonnance. Une première au niveau mondial.
Ce test rapide développé par l'entreprise australienne Ellume permet d'obtenir un résultat en 20 minutes. Contre un prix de 30 dollars, tout patient américain peut le commander et le recevoir à son domicile, sans prescription médicale. Cet autotest se réalise grâce à un écouvillon nasal moins long et donc plus simple à utiliser que celui nécessaire pour les tests RT-PCR. Une fois le prélèvement effectué, le patient insère le test dans un boîtier, connecté via Bluetooth à son smartphone. Il est informé du résultat du test grâce à une application qu'il faut télécharger au préalable. Les autorités sanitaires reçoivent ensuite les données de l'utilisateur, notamment son code postal et sa date de naissance.
Selon les travaux menés par la FDA, qui a évalué ses performances, le test Ellume serait parvenu à identifier correctement 96 % des échantillons positifs et 100 % des échantillons négatifs chez les personnes symptomatiques. Pour les patients asymptomatiques, le seuil de performance est légèrement inférieur (91 % pour les échantillons positifs, 96 % pour les négatifs).
Avant le modèle développé par Ellume, la FDA avait déjà validé 25 tests pour le Covid réalisables par le patient lui-même, mais avec ces derniers l'échantillon devait tout de même être analysé en laboratoire. Recourir au test Ellume pourrait donc permettre de désengorger un peu les laboratoires américains qui croulent, eux aussi, sous la demande. Le chef de la FDA, Stephen Hahn, s'est montré particulièrement enthousiaste au moment d'annoncer l'autorisation de ce nouveau test. « C'est une étape majeure dans la lutte contre le Covid-19. Nous aidons les Américains à accéder à plus de tests et à réduire le poids qui pèse sur les laboratoires », a-t-il déclaré. L'entreprise Ellume prévoit de mettre trois millions d’unités sur le marché dès le mois de janvier, puis des millions supplémentaires dans les mois suivants.
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité