En marge de l'exposition « Dans ma peau », présentée au musée de l'Homme à Paris, l'Oréal proposait, le 21 mai, une conférence et des ateliers scientifiques sur le microbiome cutané.
Alors que l'on commence tout juste à comprendre son fonctionnement, il concentre une part importante des travaux de recherche menés actuellement par l'industrie cosmétique. Les interactions et les fonctions régulatrices des bactéries présentes à la surface de notre peau recèlent en effet de nombreux mystères. Déterminé en partie à la naissance, le microbiome cutané subit des évolutions à des étapes spécifiques de la vie. Soumis à des facteurs ethniques et génétiques, il peut également être modifié par notre environnement et notamment par les expositions aux polluants.
Chaque individu possède donc un microbiome cutané qui lui est propre. Une découverte qui pousse L'Oréal, comme ses concurrents, à travailler sur des formules de plus en plus personnalisées.
Face à des consommateurs de plus en plus suspicieux concernant la présence de phtalates, parabens et autres sulfates dans les cosmétiques, les industriels du secteur évoquent de plus en plus souvent le rôle du microbiome, y compris dans des publicités destinées au grand public. Alors qu'il ne sera bientôt plus possible de promouvoir un produit en affirmant qu'il est « sans paraben » par exemple, des fabricants, comme Dove, affirment d'ores et déjà que leurs crèmes ou shampooings « respectent votre microbiome ». Pourtant et comme le précisent elles-mêmes les équipes scientifiques de l'Oréal, « les éléments les plus intéressants du microbiome restent encore à découvrir ».
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