La DGCCRF a contrôlé 5 600 produits cosmétiques et a mis en évidence des anomalies dans 20 % des cas, dont certaines ont fait l’objet de suites répressives.
Les enquêteurs de la DGCCRF ont contrôlé toutes les catégories de produits cosmétiques mis sur le marché national. Au total, 1 332 établissements (dont 40 % de distributeurs détaillants) et 5 600 produits ont été contrôlés. En revanche, le communiqué de la DGCCRF ne dit pas si certains de ces contrôles ont été effectués dans les pharmacies. Dans 20 % des cas, une anomalie a été détectée : des problèmes d’étiquetage (25 %), un dossier d’information du produit incomplet ou absent (22 %), des problèmes sur les allégations ou sur la sécurité…
En ce qui concerne les anomalies d’étiquetage, la DGCCRF relève que 8 % des produits analysés ne mentionnaient pas la présence d’allergènes à une teneur imposant pourtant l’étiquetage. D’autres substances auraient nécessité l’apposition d’avertissements (bénzophénone-3, acide thioglycolique). Concernant les allégations les enquêteurs en ont relevé certaines qui tendaient à conférer aux produits la qualification de médicament. Par exemple, « en raison de son haut pouvoir régénérateur, la crème reconstruit les tissus au niveau cellulaire ». D'autres allégations revendiquaient la présence d’un ingrédient qui n’était pas présent dans le produit ou pas dans les quantités annoncées. Enfin, en matière de composition, les infractions concernent essentiellement des produits de blanchiment de la peau renfermant des substances interdites (hydroquinone, glucocorticoïdes, etc.). On a retrouvé également des traces de métaux lourds dans des cosmétiques à base d'argile masques de beauté, produits de maquillage ou de coiffage. Cette opération a conduit à plusieurs suites répressives (331 avertissements, 85 mesures de police administrative, 30 injonctions, 14 saisies, 50 dossiers contentieux pénaux et cinq arrêtés préfectoraux qui ont entraîné la fermeture d’un établissement pour non-respect des BPF).
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité