« Ces références doivent toujours être visibles »

ESTELLE TONNELIER›

Publié le 05/02/2009

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Consultante marketing et merchandising au service des pharmacies

LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN : Comment faire son choix de référencement, parmi les nombreux acteurs majeurs de l’hydratation ?

ESTELLE TONNELIER.- Il faut connaître les leaders du marché et faire sa sélection par gamme. Tout dépend des marques avec lesquelles on a coutume de travailler, mais le client doit avoir le choix. En termes de merchandising, il ne faut pas hésiter à mettre en avant un produit peu connu ayant une offre alléchante car cela peut conduire à des achats spontanés.

Avez-vous des astuces concernant le choix des références, leur implantation dans l’officine et leur présentation ?

Je n’ai pas véritablement d’astuces, si ce n’est de travailler les gammes choisies en amont. Pour l’organisation au sein de l’officine, mieux vaut toujours des présentations par gamme et à l’intérieur de la gamme une présentation par segment : les anti-âges, les soins hydratants visage, etc. Dans tous les cas, on doit rester cohérent, mettre en avant les différents segments de la gamme en fonction de la saisonnalité. On peut faire vivre les produits en les sortant du meuble, par exemple en exposition sur un plot au cœur de la pharmacie. On mise beaucoup sur les hydratants en hiver, ce segment a intérêt à se trouver à la hauteur des yeux durant cette période. Cependant, ces références se vendent toute l’année et doivent toujours être visibles.

L’hydratation est un marché particulièrement vaste. Avec le développement du libre accès en officine, avez-vous remarqué une perte de l’espace qui lui est habituellement réservé ?

Je n’ai pas l’impression que le libre accès entraîne une réduction de l’espace réservé à la parapharmacie. Les grandes officines ont investi dans du mobilier supplémentaire. Il est vrai que les petites pharmacies ne peuvent pousser les murs et doivent faire des choix difficiles si elles veulent installer le libre accès. J’ai reçu des demandes d’aide dans ce sens, mais je ne peux donner aucune réponse générale. C’est un problème qui se règle au cas par cas, après avoir pris en compte l’agencement, la clientèle, l’emplacement, etc.

PROPOS RECUEILLIS PAR M.M.