Une étude montre que, pendant le confinement, les Français ont gagné en moyenne deux kilos et demi, hommes et femmes confondus. La pire des nouvelles, en quelque sorte. Je me demande si les chercheurs ont inclus les déprimés, les nostalgiques et les mélancoliques qui, eux, ne passent pas leur temps à grignoter. Cela aurait fait baisser la moyenne. Mais au fond, c'est une affaire personnelle : il y en a qui se laissent aller et engraissent ; et il y en a qui sont dans un état voisin de l'anorexie. J'ai une balance dans ma salle de bains mais je me suis bien gardé de surveiller mon poids. Je ne souhaite pas ajouter à l'ennui l'anxiété de grossir, maladie moins grave que le virus mais très répandue chez les peuples repus. Heureusement, on va déconfiner, mais pas partout et pas de la même manière. Supposons que je sois dans la moyenne nationale, deux kilos et demi ne devraient pas être trop difficiles à perdre. Bref, un souci de plus, mais on vous l'avait dit, le virus est dangereux de tous les points de vue, même chez ceux qu'il n'a pas atteints mais qui ont si peur de lui qu'ils en dévorent des tablettes entières de chocolat.
Le poids du confinement
Publié le 12/05/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien